top of page

Bio

Une affaire de famille, si l’on en croit la longue complicité qui unit Anne et Cédric. C’est sur les bancs de l’école, au début des années ‘80 qu’ils se rencontrent, Anne plutôt baignée de musique classique, Cédric encré dans la culture pop et folk des année ’70. Très vite, ils se mettent à jouer en duo, interprétant des artistes qu’ils découvrent au fur et à mesure de leur collaboration : Suzanne Vega, Rickie Lee Jones, Bonnie Raitt, Joan Beaz. A Anvers, Cédric suit la formation de 5 ans au Jazz Studio et Anne suit les cours d’ensemble vocal avec David Lynx, à l’époque jeune chanteur de jazz au vent en poupe.

 

Le duo développe une culture musicale commune et ensemble, ils façonnent un goût pour les mélodies riches et sophistiquées, qui à l’instar des compositions de Joni Mitchell, évoquent des images de grands espaces, de paysage et de vie qui défilent.

Dans les années ’90, ils composent leurs premiers morceaux et écrivent leur premiers textes, tantôt français, tantôt anglais, au gré de leur inspiration. Leurs compositions sont le fruit d’un long travail d’échange, l’un commençant par amener une suite d’accords, sur lesquels l’autre cherche une mélodie, ou vice versa. Les textes viennent se couler ensuite dans le moule.

Eve, leur premier morceau, caractérise particulièrement bien le style du duo : l’harmonie est riche et surprenante, et porte très naturellement la mélodie, dont le lyrisme et l’amplitude mettent en lumière la voix à la fois douce et contrastée de la chanteuse. L’histoire évoque la difficile condition de l’homme, « condamné » au savoir et à la connaissance, après avoir croqué dans le fruit défendu.

Au début des années 2000, le duo atteint une certaine maturité. Par ailleurs, Anne et Cédric ont, chacun de leur côté, fondé une famille. Ils sont les parrains/marraines des enfants de l’autre. Ils décident d’ailleurs de jouer « en famille », puisqu’ils se font accompagner à la basse par Clee Van Herzeele et au saxophone par Jeroen Van Herzeele, respectivement le beau père et le mari de Anne, tous deux musiciens de métier. C’est la naissance de Family Feels…

Grâce aux Mécènes Olivier Belanger, Bernard Joseph, et Bernard Helson, ils enregistrent en 2001 leur premier disque au Belloy, propriété de feu le peintre Jean Milo, qui n’est autre que le père du beau père de Cédric. La saga familiale continue…

Accompagnés par Nicolas Thys à la basse, Michel Seba aux percussions, Jeroen Van Herzeele au saxophone ténor et soprano, et Kevin Mulligan à la guitare électrique, ils enregistrent une série de morceaux à la fois éclectiques sur le plan des ambiances, et très cohérents sur le plan du son de groupe qu’ils construisent ensemble pour l’occasion, avec l’ingénieur du son Michel Andina.

Brussels, un des morceaux phare de cet enregistrement, évoque, tant par les harmonies, que par le texte et la mélodie, l’atmosphère parfois pesante et claustrophobe des rues de Bruxelles les jours de pluie, tellement caractéristique des villes du nord.

7 Years, plus dynamique, pose la question de ce qui reste en nous de l’enfance. Le refrain, chanté à plusieurs voix, et le riff de guitare en intermède entre chaque couplet, en font un des morceaux les plus pop du répertoire.

Les années passent, le duo continue sont travail de collaboration. Ils travaillent en 2018 sur un deuxième Album intitulé "Le temps qui passe...".  Dans le Home studio de Jeroen Van Herzeele à Forest, ils enregistrent 9 morceaux extraits du nouveau répertoire. Les textes sont, ici, essentiellement écrits en français, un défi si l'on songe à leurs idoles: Joni Mitchell, Rickie Lee Jones ou James Taylor.... C'est encore Nic Thys à la basse électrique et contrebasse, et Jeroen Van Herzeele au saxophone  qui accompagnent le duo dans ce nouveau voyage. Deux autres complices de longue date, Bilou Donneux aux percussions et à la guitare solo, et Fred Vercheval aux claviers ont également rejoint l'équipe.

Les thématiques abordées dans ce nouvel album mélangent questionnements intérieurs et portraits critiques mais tendres de nos vies "bobos" du XXIèS.  Avec comme fil rouge le temps, qui passe...

 

BG1.jpg
bottom of page